Le Sommaire de mon blog

  I Le stress
A.    Qu'est-ce que le stress?
B.    Les trois composantes du stress
C.   Les symptômes du stress
D.   Découverte du stress

        Un des remèdes  contre ce stress

       II En quoi consiste la relaxation ?

     A. Définition

      B. Rappel historique

                  C. Les techniques de bases les plus connues :
i) Le training autogène de Schultz
ii)La relaxation progressive d’Edmund Jacobson


            Ce pourquoi il ya l’application de la relaxation 
     III  Son application dans la vie active

   A.    Le travail
 
    B.    L’école

       C.   Contre certaines maladies

Mon point de vue sur la pratique de la relaxation 

I Le stress

I A.    Qu'est-ce que le stress?
Auparavant le stress était mal connu. Maintenant, plusieurs personnes considèrent le stresse comme étant un réel problème .Le stress devient presque synonyme d’anxiété,d’angoisse.Le stress fait désormais parti de notre quotidien tel que dans notre environnement professionnel, notre situation familiale, notre hygiène de vie , notre personnalité.

Selon un sondage Ipsos réalisé pour l'Associated Press, trois personnes sur quatre sont fréquemment ou occasionnellement stressées, et ce, qu'elles soient originaires de France, des États-Unis, du Canada, d'Italie, d'Allemagne, d'Australie, de Grande-Bretagne ou de Corée du Sud.
En France, 38% souffrent du stress fréquemment et 38% occasionnellement. Les femmes sont les plus touchées et le sentiment d'angoisse s'amplifie pendant les vacances.

Aujourd'hui, le mot figure dans les conversations courantes, même chez les enfants, mais il porte souvent à confusion. Est-ce que les choses m'apparaissent comme une montagne parce que je suis stressé, ou est-ce l'inverse? Le stress est-il dans les exigences de mon travail ou dans ma tête? Est-ce que je m'inquiète trop?.
L'agent de stress est d'ordre physique, mental, social ou émotionnel . La source peut être mineure (contravention) ou important (Le décés d’un proche), positif (un mariage) ou négatif (un divorce), exceptionnel (une intervention chirurgicale) ou constant (un horaire de travail trop chargé), prévu (un examen) ou inattendu (un accident), etc.
le stress peut être aussi d'ordre physiologique, et être du par des événements comme un médicament, une blessure ou un coup de froid, puisque qu’il ya une modification de l’organisme pour y réagir.
Mais on se préoccupe surtout, aujourd'hui, du stress lié au mode de vie et plus particulièrement du stress psychologique.  

Pour y parvenir, il faut comprendre d'où vient le stress: quels facteurs le provoquent et quels mécanismes l'engendrent.
I B.    Les trois composantes du stress

Quand on parle de stress, il y a forcément les trois éléments suivants :
La réaction de stress. Lorsque le cerveau sonne l'alerte, des réactions physiologiques immédiates - comme l'augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d'adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation. S'ils persistent au-delà du temps nécessaire pour « fuir le tigre ou l'assommer », ces mécanismes donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress.
L'attitude. L'intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines, et donc de la perception qu'a l'esprit du stimulus en question – le fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant. Par exemple : un retard de cinq minutes ne crée généralement pas de stress, sauf si on pense qu'on va rater le train, ou si le cerveau imagine un autre scénario catastrophique - ce qui peut être le cas si notre éducation nous a férocement dressés à la ponctualité. Une attitude négative ou des attentes irréalistes donnent également lieu à des problèmes de stress.
En somme, le stress est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique, de l'organisme devant une situation difficile qui demande une adaptation.

I C.    Les symptômes du stress


  • ·    Perte de moyens : confusion, blanc mental, dispersion, perte de mémoire, de recul, d’initiative, de plaisir ;
  • ·        Source de conflits et d’incompréhension : perte de confiance en soi et/ou en les autres, victimisation (l’autre est, au mieux, un rébus, sinon un ennemi) ;
  • ·         Perte du goût de vivre : anxiété, agitation, insatisfaction permanente, impatience, susceptibilité, agressivité, découragement, dépression ;
  • ·         Source de pathologies : tensions corporelles, spasmes, asthme,allergies, infections, hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires, cancers, addictions, boulimies, troubles du sommeil, accidents… ;
  • ·          Source de dysfonctionnements cérébraux. Au niveau des entreprises et même de l’ensemble de la société, les conséquences ne sont pas moins désastreuses. L’entreprise, comme la société tout entière, lorsqu'elle est stressée, devient vite anorexique, ce que nombre d’études ont déjà montré :
  • ·         limite du potentiel intellectuel et de l’innovation ;
  • ·         Baisse de la rentabilité, de la productivité ;
  • ·         Baisse globale de la motivation, jusqu’à la démotivation ;
  • ·         Augmentation de l’absentéisme ;
  • ·         augmentation globale des conflits, de l’anxiété, de l’agressivité et des états individuels dépressifs, des troubles pathologiques divers ;
  • ·         Baisse globale de la satisfaction des clients ;
  • ·         Baisse du cours de l’action…
I D.  Découverte du stress par HANS Selye


On doit l'idée de stress à un chercheur canadien, Hans Selye, qui, le premier, a décrit le stress dans les années 1930 .
Ce biologiste avait  constaté que les animaux ont  un comportement étrange lorsqu’ ‘ils sont soumis par exemple a une injection de produit, une restriction alimentaire etc., ils tombent malades et meurent. Il remarqua  qu’à l’autopsie on trouvait toujours un phénomène qui a l’époque était inexpliqué : tel que l'augmentation de volumes des glandes surrénales. Ces minuscules glandes hormonales, ont un rôle fondamental dans l'activité du système nerveux sympathique, car elles secrètent de nombreuses hormones dont la plus connue est l'adrénaline. 
L'exemple classique est le rat de laboratoire à qui l'on donne à la fois de la nourriture (récompense) et une décharge électrique (punition) : ceci engendre à la fois plaisir et douleur. Ne sachant comment interpréter ce stimulus contradictoire, le rat fait rapidement un ulcère à l'estomac, comme le prouve l'autopsie de son cadavre. 
Prenons un exemple : En état de
 stress, c'est-à-dire lorsque vous êtes face a un obstacle (il peut être tout à fait minime et sans danger, comme le fait de prendre la parole en public), de ce fait le rythme cardiaque va augmenter, vous devenez pâle ou vous transpirez à grosses gouttes. Si l’anxiété ou l'émotion est plus intense, les réactions physiques peuvent être plus importantes, avec, par exemple, des spasmes ou une perte involontaire des urines. Toutes ces réactions découlent de la production excessive d'hormones et peuvent causer de véritables maladies : on a décrit ainsi des maladies cardio-vasculaires provoqués uniquement par un stress.

L'ensemble de ces signes constitue ce que l'on appelle " le syndrome général d'adaptation " ou stress (ce mot désigne à la fois la cause et l'effet de l’obstacle). Il s'agit d'un ensemble de symptômes non spécifiques, qui se manifestent quel que soit l'agent agresseur ou l'événement, et viennent s'ajouter aux symptômes spécifiques de l'agression (signes infectieux, traumatiques, etc).

Il va distinguer 3 phases :
Selon les travaux de Hans Selye et de ses successeurs, le syndrome d'adaptation se développe en trois phases :

- La
 réaction d'alarme : c'est la phase initiale, durant cette phase il y aura les premières réactions à l'agression. Chez l'homme, la réaction d'alarme est bien connue tel le cœur qui s'accélère, la respiration qui est courte et rapide, et des modifications de la répartition du sang dans l'ensemble de l'organisme.

- Le
 stade de résistance : le corps est bien adapté à l'agression, par exemple lorsque celle-ci est permanente (froid). 

- Le
 stade d'épuisement : le corps est débordé par le stress si celui-ci persiste. Vous tombez malade ou vous mourez parce que vos capacités de résistance sont débordées. 

un exemple : vous vous êtes égaré en foret et il fait de plus en plus froid. 

La première phase est la réaction d'alarme : vous sautillez sur place, vous vous roulez en boule, le sang se redistribue dans l'organisme pour irriguer en priorité les viscères. la phase de résistance sera la suivante : vous résistez au froid, mais le sang se retire de plus en plus des extrémités et des membres pour irriguer surtout les organes tels que le cœur et le cerveau. Enfin, arrive la phase d'épuisement : votre corps n’arrive plus a résister au froid, la température corporelle s'abaisse et vous pouvez mourir si les secours n'arrivent pas.

§  « [...] L'idée du concept de stress et du syndrome général d'adaptation (S.G.A.) m'est venue en 1925, alors que j'étudiais la médecine à l'Université de Prague. [...] Je ne pouvais comprendre pourquoi, dès l'aube de l'histoire de la médecine, des médecins ont concentré tous leurs efforts sur la reconnaissance de la maladies particulières et la découverte de remèdes spécifiques sans prêter aucune attention à quelque chose de beaucoup plus évident: " le syndrome du simple fait d'être malade ". Je savais qu'un syndrome est " un groupe de signes et de symptômes qui se présentent ensemble et caractérisent une maladie ". Eh bien ! les patients que je venais de voir avaient un syndrome, mais il semblait que ce fût un syndrome caractérisant la maladie en tant que telle et non une maladie particulière. Serait-il possible d'analyser ce " syndrome général de la maladie " et peut-être même trouver des remèdes capables d'agir contre le facteur non spécifique dans la maladie ? Ce ne fut, cependant, que dix années plus tard que je parvins à exprimer tout cela dans le langage précis de la description scientifique fondée sur l'expérimentation. [...] Dans son ensemble, le syndrome de stress, ou syndrome général d'adaptation (S.G.A.) évolue selon trois stades successifs : 1) La " réaction d'alarme " pendant laquelle les forces de défense sont mobilisées ; 2) Le " stade de résistance " qui reflète la complète adaptation à l'agent " stressant " ; 3) Le " stade d'épuisement " qui suit inexorablement pourvu que l'agent stressant soit assez puissant et agisse assez longtemps, le pouvoir d'adaptation d'un être vivant étant toujours limité. » 1
§  « Pour qu'un rêve devienne réalité, il faut avant tout une grande capacité à rêver. Puis en son rêve une confiance. Et de la persévérance. »

Citations de Hans Selye

Le stress est nécessaire dans notre vie mais des stress prolongés, des stress trop intenses, des petits stress répétés peuvent littéralement vous paralyser. C’est pourquoi il est nécessaire de savoir l’apprivoiser pour qu’il ne soit plus source de maladies ou de conflits mais au contraire source d’épanouissement.





II. En quoi consiste la Relaxation ?

Le mot « relaxation » est utilisé comme le remède aux tensions vécues par le corps, Dans le langage courant. Notre société actuelle souffre d’un stress qu’il n’est pas toujours facile de gérer. Mais derrière la relaxation du corps se cache un travail d’ouverture de l’appareil psychique.
Philipe Brenot écrit « Le corps humain n’est pas seulement un assemblage d’organes, il est plus fondamentalement une construction psychologique qui produit des symptômes, des signes et de l’émotion, lorsque l’on touche à sa structure »
Ainsi la pratique de la relaxation  n’a pas pour seul résultat le relâchement des fibres musculaires, elle est un remarquable outil de dépassement et d’épanouissement de soi.



II A.    Définitions


La relaxation avait pour sens le pardon au XIIème siècle,. Il conserve encore aujourd’hui cette idée dans le vocabulaire juridique où « relaxer une personne » est synonyme de « remettre en liberté »
Il a fallu attendre le XXème pour qu’apparaisse le pronominal se relaxer désignant selon Brenot « les procédés actifs de la détente psychocorporelle ». Depuis, dans le langage courant, le terme « relaxation » est plus largement utilisé pour désigner le repos de l’esprit, la détente, l’oisiveté, le relâchement. Cela ne concerne pas que de la décontraction des fibres musculaires mais aussi de la détente de l’esprit.
Contenu de la multiplicité des définitions il est nécessaire d’opter pour un consensus : Selon le Larousse le mot relaxation est un terme de médecine dont l’étymologie nous renvoie au latin « relaxationem, relaxare ». C’est un synonyme de relâchement.
Le Larousse  précise que c’est aussi un ensemble d’exercices et de postures qui visent à la détente du corps et de l’esprit.
II B.    Rappels Historiques 



La relaxation est le support que j’ai choisi d’utiliser dans ma pratique c’est pourquoi je vous propose tout d’abord de faire un bref voyage historique. En effet, pour mieux appréhender le sujet il me semble important de remettre les techniques de base dans leur contexte sachant que la plupart des méthodes actuelles en sont inspirées.
En tout temps et en tous lieux, l’homme a eu pour préoccupation d’établir un équilibre entre les phases d’activités et celles de repos. De nombreuses recherches ont été faites à ce propos. De ne jours le yoga est sans nul doute la plus célèbre expérience psychophysiologique (qui travaille sur le corps et l’esprit) proche de la relaxation. Le Yoga  est né au 3ème millénaire avant J-C bien qu’au Vème siècle il faille attendre sa codification par Pantagali,. Le yoga et ses différentes voies comme le hatha-yoga (yoga de posture) ou encore le mantra yoga (qui utilise une technique de répétition mentale) ont profondément inspiré les fondateurs du training autogène et de la sophrologie.
La tradition de la méditation hindouiste et le yoga ont donné naissance au Zen Japonais qui cultive la « voie intérieur » par l’immobilité du corps, la maîtrise de la respiration et la répétition de formules intérieures.
Le zen, lui, a amené la Morita-thérapie dans la médecine japonaise qui est une relaxation thérapeutique.

Nous pourrions continuer de donner des exemples sur le fait que le travail sur le corps et l’esprit n’ont pas attendu l’arrivée des recherches scientifiques plus contemporaines
Maintenant nous allons nous intéresser a des études plus cliniques du XIXème. A la fin du XVIIIème siècle, Mesmer et Puységur ont travaillé  sur ce qu’ils appelaient « les expériences d’intériorisation et de suggestion qualifiées de magnétisme ». Dans la continuité de ce travail, Jean-Martin Charcot à la Salpêtrière et Berheim à Nancy étudièrent ce que l’on nomme encore actuellement l’hypnose.
Freud, élève de Charcot pratiqua longtemps l’hypnose mais l’abandonna en raison des effets négatifs. (Comportement passif du malade dépendance à l’égard de son médecin). Il fonda alors la psychanalyse et tenta de s’éloigner au maximum de l’hypnose dans ses mécanismes de suggestion. C’est peut être la même volonté qui orienta Schultz vers le training auto-autogène.
Sandor Ferenzy, en 1920, émit l’idée que la relaxation et la détente pouvaient favoriser la verbalisation et le retour du refoulé.

le hatha-yoga

Yoga



II C.    Les techniques de relaxation les plus connues


Même s’il existe autant de relaxation que d’individus qui la pratiquent, les méthodes actuelles s’inspirent majoritairement du training autogène et de Jacobson. Il est indispensable de faire preuve de discernement lorsque l’on veut pratiquer ou se former à la relaxation car nombreux sont les groupes à dérives sectaires à s’y intéresser. Lors de mes recherches sur le sujet, j’y ai été confrontée personnellement.


     1Le training autogène de Schultz

« Training autogène » signifie « s’entraîner soi-même » L’oeuvre d’un neurologue et psychiatre allemand
Le training autogène a été créé par Johannes Heinrich Schultz (1884-1970) vers 1930. Il s’est inspiré, notamment, des travaux d’Oscar Vogt sur l’hypnose, d’Émile Coué sur l’autosuggestion consciente et de Freud qu’il a rencontré à quelques reprises.


                   Relaxer en 6 étapes!

Un des fondements de la méthode consiste à se détendre en évoquant des sensations de pesanteur et de chaleur dans différentes parties de son corps. Le premier niveau comprend une série de 6 exercices à mettre en pratique de façon progressive.



Au début de chaque séance, Assis ou couché, on ferme les yeux et on répète en soi-même une formule d’intention pour déclencher le processus de relaxation. Cela peut être, par exemple : « Je me sens tout à fait calme » (une seule fois en début de séance). Ici, ce n’est pas la volonté qui intervient, mais l’inconscient qui agit sur le corps par l’intermédiaire du mental. Ensuite, on répète des formules pour chacun des exercices et on se concentre sur les sensations ressenties.


                                       Stade 1 : Expérience de pesanteur
« mon bras (droit ou gauche) est (tout) lourd ».
Le patient se concentre sur cette phrase cinq ou six fois. C’est la détente musculaire qui est recherchée. On guette également l’apparition de la « généralisation », c’est-à-dire le moment où de façon tout à fait spontanée, sans intervention volontaire, la pesanteur se fera également sentir dans d’autres membres. A ce moment là Schultz intègre dans sa formule les parties du corps qui se sont spontanément alourdies précédemment. Par exemple : « mes bras sont lourds » ou « mes bras et mes jambes sont lourds » … etc. Pour terminer par « tout mon corps est lourd », le patient a alors franchi le premier stade du training.

                                       Stade 2 : Expérience de la chaleur
 « mon bras est chaud ».
Modifications vasculaires dans le sens d’une vaso-dilatation. En fin de séance formule globalisée « mon corps est lourd, mon bras est chaud ». Au fil des séances, induction globalisée « je suis tout à fait calme, tout le corps est lourd et chaud ».

                                       Stade 3 : Contrôle du coeur
« mon cœur bat calme et fort ».Descriptions plus riches : « une vague va et vient comme une mer qui sans cesse déferle
sur la rive […] Tout mon corps devient alternativement plus grand et plus petit […] Quelque chose en moi se resserre, un peu comme si je fermais le poing […] Je ressens une pression et une constriction, cela n’est pas désagréable ; cela s’élargit vers le milieu de la poitrine, je crois que c’est mon cœur qui se contracte ». Le relaxateur peu
t venir placer sa main sur la poitrine pour aider à la sensation. Par la suite le sujet utilise sa propre main.

                                       Stade 4 : Contrôle respiratoire :
« je respire calmement [...] je suis tout respiration ».
L’individu ne cherche ni à influencer sa respiration ni à la modifier mais il en prend conscience.

                                       Stade 5 : Chaleur au niveau de l'abdomen
« Mon plexus solaire est tout chaud » ou mieux « … inondé de chaleur ».
Le relaxateur vient poser sa main sur l’abdomen du patient en état de concentration dans une région située entre le nombril et l’appendice xiphoïde.

                                        Stade 6 : Fraîcheur du front
 « Mon front est bon [ou agréablementfrais ».
Le patient doit se concentrer sur une fraîcheur légère et passagère « comme un bref tamponnement d’eau de Cologne […] Comme si un souffle frais caressait légèrement le front ». Il cherche une réaction vaso-constrictive (ou peut-être simplement à refroidir l’activité fantasmatique).

Fin de chaque séance : la reprise
C’est une phase à ne surtout pas négliger. On effectue des mouvements vigoureux de flexion de l'avant bras sur le bras (sauf en soirée) ; on respire profondément puis on ouvre les yeux.

      2.  La relaxation progressive de d’Edmund Jacobson


Jacobson-3.jpg (277×430)Selon Jacobson c’est méthode « analytique » et « pédagogique », Il s’agit d’un des modèles de référence de toutes les relaxations neuromusculaires à point de départ physiologique. On part de la détente du corps pour accéder à la détente de l’esprit.



La technique consiste à tendre et à relâcher 16 groupes de muscles. Il suffit de tendre assez fermement (sans se faire mal) un groupe de muscles pendant environ 10 secondes et de le relâcher subitement. Après avoir relâché le groupe de muscles, prenez 15 à 20 secondes afin de distinguer la sensation du muscle détendu en comparaison avec la sensation de tension précédente. 

Indications pour la contraction :

  • « Fermer les yeux »
  • « Contractez [le biceps], maintenez [la contraction quelques secondes], repérer [la sensation dans la partie haute du bras], relâcherobserver [la disparition de la contraction) ».
  • 1) exercices impliquant les bras, 2) les jambes, 3) le tronc, 4) le visage avec les yeux et la bouche, 5) exercices en les imaginant.
  • Entre les séances de contraction-relâchement on intercale des séances de relaxation seule pendant une heure.




        Les différentes étapes de concentration de Jacobson :


  •  Les membres supérieurs  (à droite puis à gauche) :


            Serrez vos poings pendant 7 à 10 secondes. Par la suite, relâchez-les pendant 15 à 20 secondes.Utilisez les mêmes délais pour les autres muscles. Après chaque exercice, prenez bien conscience du relâchement de vos muscles. 

            Tendez vos biceps en dirigeant vos avant-bras vers vos épaules, pour gonfler vos biceps. Relâchez. 
      Tendez vos triceps en dirigeant vos bras bien droits vers le sol et en bloquant votre coude. Relâchez.

  •   Le Visage

Tendez les muscles de votre front en essayant de lever vos sourcils le plus haut possible. Relâchez. 
Tendez les muscles de vos paupières en les fermant serrées. Relâchez. 
Tendez vos mâchoires en ouvrant grand votre bouche. Relâchez. 


  •   Le tronc 
Rentrez le ventre. Tension sur le dessus de l’abdomen.
Cambrez le dos. Tension de chaque côté de la colonne vertébrale.
Inspirer profondément en remplissant votre poitrine d’air. Tension au niveau de votre poitrine.
Etendez le bras d’avant en arrière. Tension au niveau de la poitrine. Rétractez les épaules vers la colonne vertébrale. Tension vers les omoplates. Haussez les épaules. Tension sur le dessus et les côtés du cou.
Pliez le cou d’un côté puis de l’autre. Tension de chaque côté du cou. Pliez le cou d’avant en arrière (oui/non). Tension au niveau de la nuque et à l’avant du cou.

  •   Les membres inférieurs :
      Tendez les muscles de vos fesses en les serrant l'une contre l'autre. Relâchez. 
       Serrez les muscles de vos cuisses. Relâchez. 
       Tendez les muscles de vos mollets en pointant vos orteils (vers le haut). Relâchez. 
       Tendez les muscles de vos pieds en recourbant vos orteils (vers le bas). Relâchez.





III Son application dans la vie active


III A.    Le travail





En premier lieu selon le Figaro, aux employeurs ayant conscience que les performances des salariés passent aussi par leur bien-être. Or, il se trouve que 61 % des Français perçoivent leur travail comme fortement stressant et que 50 % de l’absentéisme découle du stress au travail. 

Aucun pays moderne n’y échappe. Et surtout pas la France, championne toutes catégories de la consommation d’antidépresseurs et de tranquillisants. Notre pays entretient une relation ambiguë avec le stress. Quand la Suède l’a reconnu comme maladie professionnelle et que de nombreuses multinationales étrangères en tiennent compte pour éviter à leurs cadres le burn out, ce fameux syndrome d’épuisement professionnel, la France n’aborde guère le sujet autrement qu’autour de la machine à café. Ce mal reste tabou. Notre étude révèle clairement que la réponse française à cette véritable épidémie n’est pas la bonne. Elle stigmatise notre incapacité à envisager le travail comme un facteur d’épanouissement. Le stress touche presque un Français sur deux (44 %) et en menace 18 %, compromettant leur santé. 







Les femmes sont les premières victimes : 26 % sont à des niveaux de stress très élevés. « 2,5 fois plus de femmes que d’hommes sont concernées par des niveaux de stress dangereux pour leur santé », analyse le psychiatre Patrick Légeron*. Les raisons en sont multiples. Le stress des femmes s’arrête rarement à la sortie du bureau ; elles présentent souvent des réactions plus fortes aux facteurs psychologiques du stress. Malgré tout, leur capacité à résister peut s’avérer tout à fait surprenante. L’inégalité face au stress ne s’arrête pas là. 
Selon les catégories professionnelles, le taux le plus important de personnes stressées se retrouve au sein des employés et du personnel d’entreprises de services (47 %), talonnés par les professions libérales et les cadres (46 %). C’est néanmoins chez les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprise que se concentre le plus grand nombre de personnes menacées par des taux de stress dangereux pour leur santé.
Le stress peu néanmoins être positif  tel qu’une une majorité des cadres sont peu nombreux à atteindre des niveaux pathologiques : seulement 11 %, alors que la moyenne nationale est de 18 %. Meilleure capacité de résistance, personnalité réagissant positivement à la pression et aux challenges, ces facteurs jouent. 





         


Par exemple prenons le cas de France Telecom qui a conne un très grand taux de suicide de la part de ces salariés .Ce suicide porte à six le nombre de salariés de France Télécom décédés de cette façon depuis le début de l'année  2010. La vague importante de suicides déplorés en 2009, et directement imputés à leurs conditions de travail, ont conduit en octobre dernier Xavier Darcos à engager les entreprises de plus de 1.000 salariés à mettre en place des plans d'actions pour lutter contre le stress au travail. regarder la vidéo ci dessous 






             






C’est pour cela que certaines grands entreprises multinationales ont aménagés leurs bureaux afin de limiter se stress tel que Microsoft de Issy les moulineaux : Regarder la vidéo ci dessous